Tout est un
La réalité est que l'Univers est Un. Tout est lié.
L'Absolu et le relatif ne sont pas séparés. Dieu et l'être humain ne sont pas séparés en vérité.
Seule une compréhension inadéquate et une perception incomplète, fait croire qu'il y a des séparations.
Advaita est un mot sanscrit dont le sens littéral est « non deux » (d'où non-dualité). L'Advaita n'est ni une philosophie, ni une religion. L'Advaita est l'expérience de la plus haute réalité dans laquelle il n'y a pas de séparation entre un sujet et un objet, entre un « moi » et le reste de l'univers, entre un « moi » et un « autre ». En fait il n'y a plus de "moi", car Tout est Un.
C'est l'expérience de la conscience pure, aussi appelé le Soi, l'Atma, notre nature véritable, se révélant comme plénitude absolue, amour et félicité.
Brahman, l'Absolu, et jivatman, l'individu, sont Un.
Tout est Un.
Tout, incluant le monde que tu vois,
ainsi que toi-même, tout est Un.
Tout ce que tu considères comme étant
moi, toi, lui, elle, et cela, tout est Un.
Les êtres sensibles, ainsi que l'inerte et l'insensible,
tout cela est Un.
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"Tout est Un. Atma Yoga" de Patrick Vigneau, (Editions L’Originel – Charles Antoni).
Extraits
"Je célèbre l'Un sans second, qui est toujours présent, sans nature propre ni maître, affranchi du dilemme entre ce qui est juste et ce qui ne l'est pas, sans lien ni délivrance. Je célèbre l'Un sans second transcendant et immanent, Non dualité qui imprègne tout, permanente,
Qui n'a ni commencement, ni milieu, ni fin, nature de pure conscience. Je célèbre l'Un sans second subtil et sans point de référence, parfaite pureté libre de limites comme de l'absence de limites, sans émanation ni résorption. Je célèbre l'Un sans second aux multiples visages, ininterrompu, libre des sensations tactiles et des sons. Sans rien à adopter ni à rejeter, libre à la fois du "il y a" et du "il n'y a pas".
TOUT EST UN
Il s'agit, non d'un savoir, mais d'une expérience, ou plutôt d’une découverte. Oui, c'est bien cela : une découverte. Car il suffit d'ôter ce qui cachait cette vérité pour qu'elle apparaisse. Il suffit d’allumer la lumière pour y voir clair. L'Advaita est la reconnaissance que tout est UN. Quelque part, au plus profond de notre conscience, cela est connu."
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"L’être éveillé est humble, il ne peut être orgueilleux ou egocentrique. Ces jeux de l’ego n’ont pas le moindre intérêt pour lui. Au début de ma démarche, je croyais que l'éveil était l'apanage de grands mystiques, d'ascètes hors du commun.
La vie m'a prouvé qu’il n'y a rien de glorieux à vivre l'éveil. Pas de quoi se vanter, ou se sentir supérieur. Non, absolument pas, car le principe même d'éveil est l'antithèse absolue de tout sentiment individuel d'égocentrisme.
L’être éveillé ne peut que manifester une bienveillance inconditionnelle. Il sait que l’autre et lui-même sont Un. Même s’il a des préférences au niveau relatif, sa bienveillance est réellement sans conditions, puisqu’il voit le même être divin en chacun.
L’être éveillé connait une joie intérieure continuelle, même au milieu d’un drame terrible. Il ressent la souffrance, et en même temps, il sait qu’elle n’est que provisoire car elle appartient au monde de l’impermanence. Il ne peut s'empêcher de sourire intérieurement devant la folie du monde. Parce qu'il sait que la vérité est beaucoup plus grande, beaucoup plus réjouissante que ce monde d'illusions voudrait bien le faire croire. La vie deviendra un jeu, car même si les drames de la vie sont bien souvent terribles, ultimement tout passera. L’éveillé voit cet ultime tout en participant au rêve de l’humanité.
L’être éveillé a-t-il des pouvoirs ? Probablement qu’il ne le sait pas, ou qu’il préférera ne pas en parler. Peut-être que des phénomènes étonnants se passent en sa présence, ou peut-être pas. Mais ce qui est assez courant tout de même c’est qu’on se sent bien en sa présence. Néanmoins, il y a deux pouvoirs extraordinaires qu’il manifeste : une infinie patience et une infinie bienveillance.
Un autre critère dans le comportement d’un être éveillé est l’abandon à la divine providence. Non pas le refus d’agir, ni la fuite des responsabilités de la vie relationnelle. Mais une confiance qui fait qu’il n’y a pas d’inquiétude. L’action n’est pas animée par une volonté personnelle."