Mère divine
L'Appel
Aujourd'hui, si vous écoutez vraiment en notre coeur, vous pourrez percevoir un appel. Peu importe la façon dont vous réagirez sur le moment, l'Appel ira chercher profondément en vous, en un endroit que vous connaissez peut-être à peine, que vous avez seulement connu dans des moments de clarté et de silence.
A chaque individu, l'Appel est lancé (mais bien peu l'entendent, distrait par tant d'autres priorités).
C’est un grand Appel... L'Appel pour une renaissance, c'est à dire pour une vie nouvelle.
L'Appel vient des profondeurs, de la Source, de la Source de votre vie, de la Source de votre nature profonde, de la Source de votre raison d’être dans le monde, qu’il vous reste à accomplir.
Et "quand l'Aspiration du coeur rencontre l'Appel de Dieu, l'Atma descend" dans la conscience individualisée.
Alors la conscience humaine retrouve sa pureté originelle.
Cette pureté(Sattva) n'a jamais disparu, elle fut masquée par l'egocentrisme exacerbé. Retrouver cette pureté produit un réenchantement du monde et passe par un eveil de conscience, d'abord individuel pour devenir ensuite collectif. Il s’agit d’une démarche intérieure dans laquelle nous redécouvrons la réalité de l’âme, qui fut occulté de nos consciences. Nous devons faire renaître une nouvelle conscience de la dimension du sacré dans nos vies quotidiennes. Et la Mère divine (qui peut aussi prendre la forme d'un Père divin) nous appelle à une fraternité spirituelle.
L'initiation à l'Atma yoga nous conduit dans cette conscience et cette réalité d'une vie fraternelle, d'un soutien avec des frêres et soeurs spirituels... Ensemble le chemin est tellement plus agréable! Et soutenu par la Mère divine, tout devient plus facile.
Aditi est la Mère originelle, première expression de Brahman, elle engendra tout ce qui est: les dieux, le cosmos et les humains.
Les Adityas sont ses douze fils, considérés comme les divinités du Ciel.
(Extrait de "Sur les pas de la Mère divine")
"Personnellement c’est en Inde, que j’ai ressenti l’Appel de la Mère Divine. Ce fut irresistible. Cet appel m’a emporté dans un parcours que je ne pouvais imaginer. L'Inde n'est pas un pays qui se visite, c'est un pays qui se vit. Par ce livre, aujourd’hui, je souhaite transmettre mon témoignage de ce chemin que j’ai parcouru. Cet écrit a été inspiré directement par ce que j'ai vu et expérimenté. Ce fut un véritable voyage de découverte ou plutôt de dévoilement de la Mère Divine qui se fit très progressivement. Il a fallu que ma conscience personnelle évolue afin de se préparer à reconnaitre une réalité qui était là, mais que je ne pouvais percevoir."
"S’il est un pays où la Mère Divine est particulièrement vénérée et adorée, c’est bien en Inde. Encore aujourd’hui dans une société pourtant de plus en plus technologique, l’Inde nourrit toujours une spiritualité vivante habitée par la Mère Divine. On La présente comme épouse d'un dieu ou comme Mahadevi, la Mère suprême, qui est aussi l’Absolu inconditionné. Elle se retrouve aussi en tant que déesse locale de très nombreux villages. Elle a inspiré les poètes et les religieux de toutes les époques et de tous les courants philosophiques, même l’Advaita-védanta.Tous les grands sages de l’Inde insistent sur le fait qu'on peut connaître la Mère Divine par expérience mystique. Je dis bien « connaitre », et pas « réfléchir sur un concept ». Cela signifie qu’Elle a une réalité… avec bien des manières de se manifester... "
"la détermination doit être forte, mais rien ne doit être forcé. Il suffit de favoriser un bon climat et vos potentiels se développeront naturellement. " (Maa)
"la conversion de l'être consiste à diriger tous les mouvements de l'être vers le divin" (Douce Mère)
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Mahadevi (la grande déesse) est au delà des paires d'opposée, elle n'est ni féminine ni masculine, elle est pureté, transparence, elle est le Soi. Elle est aussi Mahamaya ; car on ne peut pas dire si elle est ou si elle n'est pas : elle est au-delà de toute définition. Méditer sur la Mahadevi est suffisant pour atteindre l'absolu affirme Ma Anandamayi.
She commented yesterday: "Paramananda and others say that he [J.K.] has one ‘dosh’ [fault]: While his way is certainly valid he does not accept the validity of approaches other than his own —which is one of vichara [self-inquiry]."
I feel very happy that She met him, it seems to make everything so much easier for me. I need not explain anything to Her."In her authoritative biography of J. Krishnamurti, Pupul Jayakar describes the meeting between Krishnamurti and Anandamayee which took place in the Delhi home of Kitty Shiva Rao. "They met in the garden, as the mother never entered the home of a householder. She did not speak English, and spoke through a translator (Krishnamurti no longer spoke any Indian language). She had a radiant smiling presence. She said that she had seen a photograph of Krishnamurti many years before and knew that he was very great". A description of the conversation already narrated by Atmananda follows with the difference that Anandamayee Ma has the last word, gently insisting that in the act of setting himself up as a public spiritual authority, he cannot avoid the responsibility of being a Guru, the very thing he rails against. After this: "He held her hand gently and did not answer."
Pupul Jayakar continues: "Many visitors came and prostrated themselves at the feet of K. and Anandamayee Ma. Anandamayee Ma accepted their greetings, but Krishnaji was embarrassed. As always he would not permit them to bow down but sprang to his feet and bent down to touch the feet of the seeker of blessing. Later after Anandamayee left, Krishnaji spoke of her with warmth and affection. There had been communication, though much of it had been wordless. "Anandamayee Ma was always extremely respectful and deferential in the presence mahatmas, often referring to herself as a simple, uneducated child. But this did not in anyway however inhibit her from asking them direct and penetrating questions, particularly if she did not agree with them on a particular point.
In this description of their meeting, and particularly in the portrayal of their different responses to dealing with the public, is revealed an essential difference between Anandamayee Ma and J. Krishnamurti. Anandamayee Ma made no distinction whatsoever between herself and those bowing before her. She saw everything as "God interacting with God" as she would sometimes say. In any case, to bow before a respected and revered figure in India is as common a gesture of elementary respect as shaking hands in the West. Anandamayee Ma had no desire to do away with tradition but on the contrary wanted to revitalize it, bringing out the fundamental spirituality upon which it was originally based. She often pointed out that in the act of bowing down (making pranam), particularly to an exalted spiritual personage, a profound transmission of spiritual energy takes place —something utterly beyond the mind that is the antithesis of anything debasing or humbling. But whereas she is in a state of absolute non-duality, aware only of the all-pervading Divinity in herself and others, Krishnamurti is self-conscious here, ‘embarrassed ', admitting to a sense of separation, no matter how genuinely humble and humanistically expressed, between himself and others.